Et si derrière chaque catastrophe se cachait une opportunité ?..
Et si le coronavirus était ce qu'il y a de mieux pour notre monde ?
Et si un dysfonctionnement pouvait finalement être très utile ?
Aaaah !…
Mais qu’est ce que c’est que ce titre ?…
Une catastrophe, un dysfonctionnement, ça porte bien son nom à la base, non ? Ça veut dire que c’est un drame, que ce N’EST PAS fonctionnel.
Mmmm, mais en êtes vous si sûrs ?..
Qui vous a dit qu’on ne pouvait pas en tirer partie, que ça ne pouvait pas être très utile ?..
Alors je vais vous raconter une petite histoire – ou comment le coronavirus pourrait finalement être une opportunité pour notre monde.

J’ai eu une enfance difficile, de celle que tu ne racontes pas à tout le monde. Et j’ai aussi un fichu caractère, de ceux que tu ne montres pas à tout le monde non plus ^^
Donc je ne sais pas ce qui est de l’inné ou de l’acquis, mais j’ai toujours eu une grande facilité pour faire face à l’adversité : plus l’évènement est dramatique, moins ça me fait peur.
Bah oui, j’ai grandi là dedans, ma zone de confort à moi, c’est le drame (ouais, chacun sa croix).
Alors vous vous doutez que dans une période comme en ce moment, c’est un trait émotionnel plutôt pratique (surtout que le covid_19 m’a couché y’a un mois, j’ai encore du mal à m’en remettre – donc je me sens bien concernée par les évènements actuels). J’en reparle plus bas.
Mais, est-ce que vous imaginez ce que cela peut provoquer comme tétanie pour moi ?
Je veux dire, si ma zone de confort c’est l’adversité, bah… Ah ouais, voilà, moi c’est le bonheur qui est totalement hors de ma zone de confort.
Ah, d’un coup, c’est moins pratique, là, hein ?

Bah oui, jusqu’à maintenant, dès que je vivais des moments heureux, des belles rencontres, de l’amour, de la réussite, je flippais terriblement.
Donc j’agissais n’importe comment, et je foirais tout (team #autosabotagedecompet’).
Et même, pour aller jusqu’au bout du fonctionnement bien pourri que je me suis trainée pendant 35 ans, pour éviter d’aller jusqu’au foirage, je n’entreprenais pas. Quel intérêt d’aller se faire sauter soi-même sur une mine, me direz-vous ? Aucun.
Donc face à tout ce qui pouvait me mener à la réussite, tout ce qui pouvait me permettre de me rendre fière de moi, toutes les relations qui pouvaient vraiment m’apporter et m’élever, je me tirais direct une balle dans le pied avant même de commencer la course.
Ça fait trop peur, je vais forcément à l’échec, donc autant aller se mettre en PLS sous ma couette à durée indéterminée. Bien plus safe.
Mouais, plus safe, mais c’est pas comme ça qu’on va quelque part.
Dooooonc, ces dernières années, j’ai entamé un gros travail, histoire d’aller dégager tous ces mauvais réflexes émotionnels. Faire en sorte d’arrêter de réagir comme j’ai toujours réagit. Parce que vous savez quoi ?
J’ai décidé que J’EN AVAIS MARRE DE L’ÉCHEC. Nan mais genre j’ai VRAIMENT DÉCIDÉ que je refusais de m’autosabotter en permanence, et que je décidais que
«ma réalité est ce que je veux qu’elle soit»
Ah ça en jette comme formule, hein ? Bon, elle est pas de moi, mais c’est vrai que c’est un bon mantra 🙂

Vous vous doutez donc que cette période (on y revient) est particulièrement intéressante pour travailler là-dessus.
Ma situation actuelle n’est pas des plus simples : j’ai chopé le coronavirus, je suis auto-entrepreneuse, mon activité vient de prendre une claque magistrale avec le virus, et je suis confinée h24 avec ma fille à qui je dois faire l’école à la maison en plus de tout le reste.
Et pourtant, ce qui se passe en ce moment ne me provoque aucun stress.
Genre ZÉRO angoisse, mais que dalle !
Pourtant, je ne sais pas comment on mange le mois prochain, je ne sais pas comment je vais faire niveau boulot, je n’arrive clairement pas à tout faire en une journée, et tous les projets que j’avais commencé à mettre en place juste avant le confinement se retrouvent en stand-by….
Mais bon, voilà, optimisme de compet’, j’ai une sorte de certitude profonde que tout ce qui se passe en ce moment va être positif.
Que ça va permettre à notre société d’évoluer, qu’il y aura une prise de conscience profonde, que les questions environnementales deviendront le centre de nos préoccupations… En tout cas, je l’espère.
Et c’est pour ça que, dans un sens, j’aimerais bien que ce confinement dure plusieurs mois.
Car s’il ne dure pas longtemps, je ne me leurre pas, tout le monde reprendra son rythme d’avant. Rien ne changera.
Mais s’il dure assez longtemps, notre société en sera profondément chamboulée, et c’est là que de grands changements sociétaux peuvent germer.
Et c’est là, en réfléchissant à tout ça, que j’ai compris que le travail que j’ai fait ces derniers mois a énormément porté ses fruits.
Parce que se projeter, penser à demain, imaginer des scénarii positifs qui sortent du drame, c’est quelque chose que je n’ai jamais pu envisager avant (bah oui, quand on se vautre dans le drame toute sa vie, c’est compliqué d’imaginer ce genre de changements avec sérénité).
Alors que là, non seulement tout ce qui se passe ne me fait pas peur (merci dysfonctionnement, pour un fois je te kiffe !), mais en plus, j’ai une profonde certitude que c’est une opportunité merveilleuse pour des changements en profondeur et durables (non, je vous promets, je n’ai rien pris avant d’écrire cet article !) !

On en revient à ce que j’avais écrit dans mon post précédent sur la peur : tout est question de point de vue.
- Oui, les évènements actuels sont catastrophiques.
- Oui, nous sommes au coeur d’une pandémie terrible.
- Oui, il va y avoir – beaucoup trop – de morts.
- Oui, cela est dramatique car notre système de santé a été démantelé ces 20 dernières années, et il n’est actuellement pas apte à faire face à cette catastrophe sanitaire.
- Oui, notre système mondial capitaliste nous montre là, maintenant, tout de suite, qu’il n’est pas viable sur la longueur et qu’il met en péril toutes les espèces vivantes sur cette planète, y compris nous.
- Oui, cette crise sanitaire arrive aussi avec une crise économique sans précédents, et elle, elle n’est pas prête de s’arrêter.
Mais on peut aussi se dire que – sans oublier de prendre en compte tout ce que je viens de dire – l’on décide de regarder la situation en ayant un autre point de vue. Juste, on se déplace un peu, et on regard tout cela sous un autre angle.
- Si on considérait que ce qu’il se passe peut être positif pour notre terre et notre société ?
- Si on considérait que MAINTENANT c’est l’opportunité du siècle car tous les changements que l’homme ne met pas en place en temps normal arrivent tous d’un coup, parce qu’on a pas le choix ? Pourquoi ne pas en profiter pour continuer sur notre lancée ?
- Et si on en profitait pour reprendre le temps de vivre le moment présent plus intensément, de vivre plus slowly, de se reconnecter aux choses essentielles ?
Parce que cette course à l’argent ne pouvait pas durer.
Parce que cette société qui oublie l’humain n’avait pas d’avenir.
Parce que le demain de nos enfants peut se jouer maintenant.
Parce que oui, ce qui se passe actuellement est une crise terrible. Mais on peut aussi changer de point de vue et le voir comme la chute de notre civilisation.
Parce qu’en tant qu’indecrottable optimiste ( team #verreàmoitiéplein ), on peut aussi considérer que ce qu’il se passe actuellement est une magnifique opportunité pour le genre humain et pour notre planète.
Alors…. et si on en profitait pour pour se poser les bonnes questions ?
Et si on en profitait pour se dire que là, maintenant, c’était justement le bon moment pour se reconcentrer sur l’humain d’abord, et qu’on prenait ce temps de confinement pour travailler ensemble à comment faire les choses mieux « après » ?…
Il suffit juste d’en avoir envie, très fort, et de se donner les moyens, chacun à notre échelle, pour faire bouger les choses.
TOUT EST POSSIBLE, il suffit d’y croire. Et d’agir.
Osons !.. <3