Ce qui fait peur n’est pas dangeureux

Vous connaissez ces moments où, pour un raison inconnue, vous avez un déclic – genre grande révélation – au détour d’une conversation anodine ?

Et bien c’est ce qu’il m’est arrivé la semaine dernière, en discutant avec une amie – Lou des Steppes, une femme pleine d’énergie qui aide les entrepreneures à trouver leurs vraies dimensions.

Nous étions en train de boire un verre un soir, et elle m’a dit une phrase toute simple :

« il n’y a de drame que lorsqu’on le décide ».

Il m’a fallu attendre le lendemain (et 3 grands cafés – bon, et un doliprane, j’avoue ^^) pour mesurer la portée de ce qu’elle avait dit.
Effectivement, quelle que soit la situation – professionnelle ou personnelle, le drame n’existe que si on le décide.

Parce que j’ai toujours eu la fâcheuse habitude de toujours tout dramatiser (c’est même encore pire que ça : je pensais sincèrement que la vie avait une dimension dramatique réelle et immuable – toujours, pour tout, tout le temps, parce que c’est le seul modèle que je n’ai jamais eu/vu.. Inutile de faire une thérapie de comptoir – et pourtant c’est ce que Lou m’a fait ce soir là, gloire à elle – il m’a fallu 10 secondes pour comprendre d’où cela me venait).

Et je suis certaine que je ne suis pas la seule dans ce monde à avoir fonctionné de la sorte…

Vous êtes en conflit avec votre patron sur un truc qui vous semble important ? ET ALORS ?
Vous êtes dans une situation amoureuse compliquée et vous ne savez pas comment vous en sortir ? ET ALORS ?
Vous avez merdé en société, dans un dîner/une soirée, et vous vous en bouffez les doigts ? ET ALORS ?
Vous avez des conflits familiaux et vous n’arrivez pas à vous faire entendre ? ET ALORS ?

Qui, à part vous, décide de regarder cette situation à travers le prisme de quelque chose de dramatique ?

Qui se retourne le cerveau pendant des heures, en pensant que la situation est inextricable ?

Personne…. à part vous !


Si vous décidez de simplement changer de place, de faire un pas de côté, et de regarder cette situation en vous disant « Et alors ? Ce n’est pas grave – il n’y a pas de drame – tout va bien se passer », alors votre cerveau changera sa façon de fonctionner, de voir la situation, et vous trouverez une autre solution.

Cela rejoind une phrase qu’un autre ami à moi – Quentin Lions, guide en autonomie affective – répète souvent lors de ses formations et séminaires : « Ce qui fait peur n’est pas (forcément) dangereux. »
Alors oui, dans certaines situations très précises, la peur vous permet d’éviter de vous mettre en danger.
Mais dans 95% des cas, ce qui vous fait peur vous empêche tout simplement d’avancer, de vivre des choses qui vous importent, de vous jeter dans un boulot/une histoire/un voyage,…


CE QUI VOUS FAIT PEUR N’EST PAS DANGEREUX.


Et si ça ne l’est pas, alors pourquoi ne pas essayer ?
Au pire, que peut il se passer ? Un échec, un refus, un échange difficile ? Oui, c’est vrai.
Mais ET ALORS ? Si vous n’essayez pas, vous ne saurez jamais…

Imaginez si vous essayez et que tout se passe bien…

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Imaginez si, face à votre boss qui vous cherche des poux, vous soufflez un grand coup, vous tenez droit.e dans vos bottes, pour lui dire que non, vous n’êtes pas d’accord avec un bon argumentaire (et une certaine dose de diplomatie, ça aide toujours 😉 ) ?


Imaginez si, face à cette personne qui vous importe tant, vous décidez d’essayer, de vous lancer dans cette histoire qui vous terrifie, au lieu de taire les mots que vous pensez en tournant les talons ?

Quel est le risque d’essayer, et de ne pas dramatiser, quelles que soient les conséquences de votre choix ?
Et bien tout simplement : QUE CELA FONCTIONNE.

Dans un joli film vu récemment (« The Perks of Being a Wallflower »), une petite phrase insignifiante m’a sauté au visage.


« Quoi que tu vives et quelle que soit la situation, il ne te suffit que de 20 secondes de courage pour surmonter ce instant ».


20 petites secondes où il faut prendre son courage à deux mains afin de dépasser ce moment gênant/flippant/terrifiant. Et être dans l’instant suivant.
À l’échelle d’une vie, 20 secondes, ça perd tout de suite de l’importance. Alors qu’à ce moment précis, on a l’impression d’être dans un puit sans fond entouré.e de murs de peurs…

–> 20 secondes de courage en tout et pour tout,

–> Il n’y a de drame que si on le décide,

–> Ce qui vous fait peur n’est pas dangereux,

–> Demandez vous dans ces moments-là « Et alors ?« 

Plus vous vous les répéterez, plus vous les intégrerez. Et un beau jour, vous verrez, cela viendra tout seul, naturellement.

Oui, la peur sera là, mais elle ne vous empêchera plus de penser, ni de faire. Le drame n’aura plus de place dans votre vie.

Avec ces 3 minuscules petites phrases (à écrire partout pour les faire rentrer dans votre inconscient), vous pouvez faire face à n’importe quelle situation – qui vous aurait semblé terrifiante il y a encore quelques temps.

C’est parti ?

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